D'abord, il y a eu ces signes avant-coureurs: ce bras qui tremblait lorsque je me reposais, cette salive qui humectait ma joue la nuit... je sentais qu'il se passait quelque chose d'anormal. Mon généraliste, ne trouvant rien, m'envoya chez un neurologue "pour me rassurer". Celui-ci, après examens, ne trouva rien, lui non plus. Mais, sournoisement, les tremblements continuaient et un 2ème neurologue fut nécessaire pour obtenir un diagnostique correct.
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J'avais 53 ans quand ma main droite commença à trembler. Puis, au piano, je n'arrivais plus à bien exécuter des trilles. A l'ordiinateur, j'enfonçais troooooop longtempps certaines touches. Deux ans après, ma posture et ma démarche s'étaient un peu altérées. Mon nouveau généraliste, une perle, m'envoya sans tarder chez un neurologue. Voici mon vif souvenir de notre entretien : "Votre généraliste soupçonne le Parkinson. Eh bien, oui, c'est ça. Avec une probabilité de 95%. Mais ne vous en faites pas, j'ai des patients qui sont là depuis 20 ans".
— Luc (Suisse) 60 ans
