Blog 11.04





CORNELL CAPA

Le pionnier du photojournalisme Cornell Capa est mort vendredi à 90 ans, a-t-on appris auprès du Centre international de photographie, qu'il avait fondé. Atteint de la maladie de Parkinson, il est décédé à son domicile de New York, a précisé le centre. Cornell Capa avait travaillé en tant que photoreporter pour le magazine américain "Life" de 1946 à 1954, avant de rejoindre à Paris l'agence Magnum, créée par son frère Robert Capa, avec, entre autres, Henri Cartier-Bresson. Né en Hongrie, Cornell Capa était surtout connu pour sa couverture de sujets sociaux comme la destruction des cultures indigènes en Amérique latine, ou encore le vieillissement de la population américaine.

GRETA NISSEN (1906-1988)




GRETA NISSEN (1906-1988)

A 19 ans, cette norvégienne envoûtante est une star du cinéma muet. Elle tourne avec les plus grands : Tyrone Power Sr, Lionel Barrymore, Edmund Lowe. Mais le cinéma parlant redistribuera les cartes, son terrible accent fait fuir les producteurs. Greta Nissen décéde en Californie à 62 ans des suites de la maladie de Parkinson.

EDMOND SAFRA (1932-1999)


Edmond Safra est né à Beyrouth, fils de banquier. Il est mort à Monaco dans son penthouse de 1000 m2. Crime ou accident ? Nous ne le saurons jamais. La fortune d’Edmond Safra est estimée à 2,5 milliards de dollars. Il passe sa vie entre Genève, New York et Monaco. Il investit beaucoup de temps et d’argent dans les communautés juives séfarades du monde. C’est à cette même époque qu’il est atteint par la maladie de Parkinson. Le 3 décembre 1999, Edmond Safra meurt (certains disent assassiné) dans sa résidence de Monaco.

MICHEL DEBRE








Cet ancien premier ministre de de Gaulle est le plus gaulliste des gaulistes. Nostalgique du temps des colonies, il réside 20 ans à la Réunion où il se fait le chantre des traditions, critiquant la décentralisation et la construction européenne. Au nom d’une « certaine idée de la France ».

GILLES CARLE (1929)



GILLES CARLE
Cinéaste, poète québécois
(1929 +

Parmi ses films les plus connus, "La mort d'un bûcheron" avec Carole Laure. Gilles Carle est né à Maniwaki. Il s'intéresse à tout : publicité, peinture, imprimerie, gravure, photographie, littérature... Il fait des stages en Europe, à Paris, à Rome, à à Bruges qu'il finance avec ses 1001 métiers (bûcheron, mineur, comptable...) Il fonde une maison d'édition consacrée aux poètes canadiens-français avant de se lancer dans la réalisation de documentaires et de court-métrages. Il obtient le Grand Prix du cinéma canadien pour son premier long-métrage "La vie heureuse de Léopold Z". Mais en 1994, le diagnostic tombe : Parkinson. Il ne se laisse pas abattre et il réalisera encore un long métrage et une série télévisée. Toutefois, l’état de santé du cinéaste se détériore et requiert des soins constants à domicile. La chanteuse Chloé Sainte-Marie, sa conjointe depuis 21 ans, dénonce cette situation. Chloé Sainte-Marie,

Photo : Pierre Dury

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FRANCIS CARCO



Ecrivain et poète français (1886-1958)
Carco, de son vrai nom François Carcopino-Tusoli est né à Nouméa où son père est conservateur des Hypothèques. En âge de travailler, il monte à Paris et s'installe dans le quartier de Montmartre. A 25 ans, il commence sa carrière littéraire. En 1914, il écrit "Jésus la Caille". Francis Carco ressemble aux mauvais garçons de ses romans. Démarche chaloupée, mèche noire sur le front, mégot collé aux lèvres, foulard autour du cou. Un look qui évoquent plus des javas canailles que les cénacles académiques.
Après la guerre, Francis Carco, s'installe à l’Isle-Adam où il achète une belle demeure en pierre de taille (rue de Paris 21) avec vue sur un beau jardin. Francis Carco restera 4 ans à l’Isle-Adam avant de regagner les bords de Seine dans l’île Saint-Louis. Il décède le lundi 26 mai 1958 dans son appartement parisien, suite à une maladie de Parkinson qui l'avait cloué au lit pendant 4 ans. Une rue de l'Isle-Adam porte son nom.

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BERNARD ::::////:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::



BERNARD BUFFET.


Parfois appelé le peintre de la solitude, Buffet connu très vite un succès fulgurant. Pour ses admirateurs, c'est un génie à l'état pur : il est reçu à l'école nationale des Beaux-Arts à 15 ans ! Artiste aimé du public et détesté par les critiques... A 71 ans, sa maladie de Parkinson dépasse les bornes de l'acceptable et l'empêche de tenir un pinceau. Il se suicide

TEMOIGNAGE:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::



Salut, je suis une jeune parkinsonienne. J'ai reçu le diagnostic pour fêter mes 40 ans... J'en ai 48 maintenant. Le tout a débuté avec un doigt de la main gauche qui ne répondait pas bien, puis la main, puis le bras, puis la jambe gauche. J'ai commencé à boîter. J'avancais comme 1 sec en retard. Finalement j'ai consulté le doc de famille qui m'a envoyé chez un neuro... oh oh, moins drôle. Tests et encore des tests. C'est un "mini" Parkinson. Le Mirapex ne faisant auncun effet, j'ai pris du Sinemed. Déprime, arrêt de travail et déclarée invalide. Depuis que je n'ai plus le stress du boulot ca va beaucoup mieux. Je me soigne : atelier psycho, massage, chiro, exercices, danse, patinage, cinéma, lecture. Je bois 4 tasses de thé vert par jour, prend de l'omega 3. Heureusement, j'ai mon mari et mes enfants qui me soutiennent beaucoup. — Jocelyne

PARKINSON AU JOUR LE JOUR

Les premiers symptômes sont quasi imperceptibles, plutôt sournois. Comme une infime perte de dextérité dans les gestes au quotidien. Entrer une clé dans une serrure. Un immense effort de concentration devient nécéssaire. Enfiler son manteau. Fermer le bouton de col de chemise. Lacer ses chaussures. Fermer une fermeture éclair. Se brosser les dents. Couper sa viande. Eplucher une pomme-de-terre. Un jour, cette accumulation de petits signaux m'incitèrent à consulter un médecin.

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JANET RENO (1938+)
est un femme politique et une avocate américaine. Première à devenir ministre de la justice, elle fut mise à l'épreuve lors de la crise de Waco en 1993, lorsque le gouvernement américain est intervenu pour mettre fin au dérives de la secte des Davidiens. Elle souffre de la maladie de Parkinson depuis 1995.

EVE RICARD




EVE RICARD
Auteur du livre "Parkinson Blues", fille de Jean-François Revel et soeur de Matthieu Ricard (qui préface son livre). Ève Ricard est atteinte depuis douze ans de la maladie de Parkinson. Refusant de se soumettre à la fatalité, elle se bat contre les atteintes dégénératives, évolutives et définitives de son mal. Elle réussit même "exploit", en se passant de Dopamine (un des médicaments censés ralentir la dégénérescence pendat une dizaine d'années. Ève Ricard affirme que si «elle n'appartient plus à la famille des gens normaux, elle n'appartient pas plus à celle des parkinsoniens, et ne vit pas comme eux. Pour elle, parler de la maladie n'est pas témoigner d'un malheur, mais dire qu'elle n'est pas un malheur serait une tromperie. D'ailleurs son frère Matthieu, que tout le monde connaît grâce à sa place auprès du Dalaï-Lama, précise, en bouddhiste convaincu, dans sa préface : «Le bonheur ne nous est pas donné, ni le malheur imposé. Nous sommes à chaque instant à une croisée de chemins, et il nous appartient de choisir la direction à prendre.» Un livre à la fois douloureux et fécond.

Le blog-notes

Non Jef, t'es pas tout seul
Très vite après avoir été diagnostiqué parkinsonien, Au début de sa maladie, le parkinsonien ser rend vite compte qe ses conaissance de laa l'impression de dériver tout seul sur la banquise. Souvent, l'homme de la rue (alias Monsieur tout-le-monde), associe la maladie de Parkinson au geste de sucrer des fraises.
Dans son livre "Parkinson Blues", Eve Ricard se souvient d'une vieille tante parkinsonienne dont les tremblements on se moquait des temblements à sucrer des raises. tremblottante et parkinsonienne. Tout le monde se moquait d'elle . ses fraises". A moiles fraises, mais je les prendrai NATURE, conclu Eve.

La preuve que le grand public se fiche du Parkinson au quotiden. Mais ne leur jettont certainement pas la pierre. Nous étions exactement comm eux avant que lon nous annoce d'une

De même, sa liste de parkinsoniens célèbres est des plus courtes : le Pape Paul II (décédé en 200?), l'ex-boxeur Mohamed Ali et l'acteur américain Michael J Fox.

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OZZY OSBOURNE.
Chanteur britannique Heavy Metal né en 1948 dans une famille très pauvre de Birmingham. Surnommé «Le Prince des Ténèbres» en référence aux frasques de sa vie privée et de ses prestations sur scène (seul ou avec le groupe Black Sabbath). En 2002, l'émission de télé-réalité consacrée à sa vie de famille mouvementée, fait un tabac sur MTV. La maladie de Parkinson a été diagnostiquée début 2008. Atteint de tremblements depuis plusieurs années, Ozzy croyait cet handicap était dû à sa consommation abusive de drogues...

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DIANE PATENAUDE
Diane Patenaude avait un bel avenir devant elle (MBA (Maîtrise en administration des affaires) quand à 36 ans, elle apprend qu’elle a la maladie de Parkinson. À 44 ans, elle met fin à sa carrière. Combative jusqu’au bout, elle se consacre à la présidence à la Société Parkinson du Québec et àécrire plusiuers livres sur le sujet. EXTRAIT :
"J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle" me dit le neurologue. "Allons-y pour la mauvaise," répondis-je. "Vous avez, madame, la maladie de Parkinson". Comment ? J’ai mal entendu. C’est sûrement une erreur. J'ai 36 ans, pas 80 ! Et la bonne nouvelle alors ? "Le Parkinson n'est pas une maladie mortelle. Généralement, les parkinsoniens n’attrapent pas d’autres maladies graves dans leur vie". Quelle chance, pensais-je. Je vais trembler un peu et puis l’affaire sera classée.

— Extrait du livre de Diane Patenaude.

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J'ai 48 ans. Les premiers symptômes se sont manifestés il y a six ans. Parfois la tête bougeait toute seule. Parfois la jambe. Selon mon entourage, c'était nerveux. Un jour, les tremblements ont commencé du côté gauche et ne se sont plus jamais arrêtés sauf quand je dors. Le généraliste m'a envoyé chez un neurologue qui a très vite diagnostiqué la MP. Dur, dur à 45 ans. J'ai fait une grosse déprime avant d'accepter petit à petit la maladie (pas mortelle, après tout). De plus, j'ai la chance d'avoir un mari formidable avec un moral d'acier. Lui qui a la sclerose en plaques depuis l'âge de 30 ans. J'ai signé un protocole pour 2 ans avec la pitie (psy ?). De cotoyer d'autres maladies atroces dont alzheimer, m'a permis de me libérer de mes angoisse. Rien ne sert d'anticiper, la maladie évolue à sa vitesse. Tremblements douloureux, problèmes d'urologie, perte de mémoire, grosse fatigue permanente. A chaque jour suffit sa peine. La vie est trop courte. Crois-moi, il faut vivre le présent.

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MAO TSE-TOUNG
Mao, chef du parti communiste chinois, met fin à des années de guerre civile et entreprend de grandes réformes. Mais c’est un désastre qui engendre la plus grande famine du siècle. 1966 : la Révolution culturelle. Des milliers de "gardes rouges" défilent en brandissant le "Petit livre rouge" de Mao et détruisent tous les signes extérieurs de "bourgeoises". Affaibli par la maladie de Parkinson, Mao Tsé-Toung meurt le 9 septembre 1976, à Pékin à l'âge de 82 ans.
Le "grand timonier" dirigeait la Chine populaire depuis 1949. Théoricien et praticien d'une voie communiste originale.

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ARTHUR KOESTLER (1905+1983) atteint de la maladie de Parkinson, se donne la mort le 3 mars 1983. Sa troisième épouse, Cynthia, âgée de 56 ans, fait de même. La vie d'Arthur Koestler ressemble à l'un de ces films muets où le héros bondit d'une aventure à une autre. Au fil de ses passions et de ses ruptures. Des camps d'internement français 40-45, aux prisons de la guerre civile espagnole, en passant par la Palestine, une expédition polaire en zeppelin, l'URSS de Staline...
Comme Orwell et son "1984", l'immense succès de son "Le zéro et l'infini" a porté de l'ombre au reste de son oeuvre.

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Je l'ai expérimenté : le cerveau du parkinsonien est capable de répondre de façon exemplaire aux situations de stress extrême. Cela s'est passé lors d'une descente de rapides en canot l'été dernier. J'étais seul. C'était un jour de crue exceptionnelle, le débit de la rivière était 5 à 8 fois supérieur au débit habituel. Je me suis néanmoins engagé dans un rapide de 2 km. Une fois parti, plus moyen de faire demi-tour. Les petites vagues habituelles de 50 cm dépassaient les 2 m. Pendant un instant, j'ai été pris de panique. Il fallait choisir. Affronter les éléments ou abandonner le bateau pour rejoindre la rive au plus vite. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, j'ai réussi à franchir les 2 km de vagues immenses. Durant la descente, mes gestes étaient puissants et précis. Je n'étais pas OFF, je n'avais aucune dyskinésie.

Avec des amis, j'ai franchi des rapides qui me donnaient une trouille immense. Je tremblais de peur avant d'embarquer mais une fois sur l'eau, je devenais calme et confiant. Un jour, j'ai pagayé 8 heures non-stop dans des eaux très agitées, sans prendre aucun médicament. C'est le soir, autour du feu de camp que j'ai réalisé que mon pilulier était encore plein. Pourtant, chez moi, à chaque fin de dose, je dois prendre une canne pour marcher ! Et cela pendant +/- 30 min toutes les 2h30.
Si le psychologue m'a posé beaucoup de questions sur ces "moments de grâce", aucun médecin n'a jamais semblé intéressé. Je reconnais que cela peut être dangereux et j'évite aujourd'hui les exploits "trop sportifs"... Mais parfois, je me demande si j'ai raison de m'en priver totalement... — Marc (Quebec)
INCROYABLE MAIS VRAI !
A Indianapolis, un club de boxe apprend aux parkinsoniens à se battre contre la maladie. Et cela marche ! Un entraînement 6 jours par semaine donne des résultats stupéfiants.
- Moins de tremblements.
- Des gestes plus précis.
- Une démarche plus assurée.
- Une nouvelle confiance en soi.

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